Premier investissement dans l'immobilier locatif : par où commencer ?

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  • Article written by Mickaël ZONTA
  • President, Investissement-Locatif.com
Temps de lecture 10 minutes Publié le mardi 08 avril 2025
Summary
Définir vos objectifs et votre budget : la base pour se lancer dans l’immobilier
Sélectionner le type de bien adapté à votre stratégie : un facteur clé de réussite
Investir dans une résidence meublée ou vide : bien comprendre les enjeux
Choisir une ville à fort potentiel locatif : un critère déterminant
Étudier la rentabilité de votre investissement : un impératif avant l'achat
Devenez propriétaire investisseur : les conseils d'experts pour un projet réussi

Premier investissement dans l'immobilier locatif... Ces mots résonnent comme une promesse, celle d'un avenir financier plus serein, d'une source de revenus complémentaires et d'un patrimoine qui se construit pierre après pierre. Vous vous posez sans doute mille questions : par où commencer, quel bien choisir, comment financer votre projet, comment éviter les pièges ? Rassurez-vous, se lancer dans l’immobilier locatif est à la portée de tous, à condition d’être bien préparé.

Dans un contexte économique où les livrets d’épargne rapportent peu et où l’inflation grignote le pouvoir d’achat, investir dans la pierre reste une valeur refuge. Encore faut-il savoir comment s’y prendre pour rentabiliser efficacement son premier achat. L’immobilier locatif peut devenir une véritable source de revenus complémentaires, à condition d’adopter une démarche réfléchie, stratégique et rigoureuse dès le départ.

L'immobilier locatif n'est pas réservé aux experts. Avec les bonnes informations et une stratégie solide, vous pouvez, vous aussi, concrétiser votre projet et profiter des nombreux avantages de cet investissement. Alors, prêt à vous lancer dans l'aventure ?

Définir vos objectifs et votre budget : la base pour se lancer dans l’immobilier

Définir vos objectifs et votre budget, c’est poser les fondations de votre projet. Vous ne pouvez pas construire un immeuble sans plans, sans budget, ni calendrier. Il en va de même pour votre premier investissement dans l’immobilier locatif. Avec des objectifs précis, un budget réaliste et une connaissance du marché, vous vous donnez toutes les chances de réussir.

Clarifier votre intention : pourquoi investir dans l’immobilier locatif ?

Avant d'entamer votre premier investissement dans l'immobilier locatif, vous devez savoir ce que vous recherchez concrètement. Voulez-vous générer des revenus complémentaires mensuels ? Préparer votre retraite ? Créer du patrimoine à transmettre ? Réduire vos impôts ? Ces questions simples vous permettent d’adopter la bonne stratégie et d’éviter de vous disperser.

Par exemple, un salarié de 35 ans souhaitant préparer sa retraite pourra privilégier un achat dans une ville dynamique avec une forte demande locative. L’objectif serait alors de conserver son bien pendant 20 ou 25 ans afin de le rentabiliser sur le long terme. En revanche, un investisseur qui souhaite maximiser ses revenus immédiats cherchera un bon rendement, quitte à opter pour une location meublée dans un quartier étudiant ou touristique.

Connaître votre capacité financière réelle avant de chercher un bien

Il est inutile de consulter les annonces si vous ne savez pas combien vous pouvez investir. Pour cela, vous devez estimer votre capacité d’emprunt. La règle classique veut que votre taux d’endettement ne dépasse pas 35 % de vos revenus mensuels nets.

Prenons un exemple : si vous percevez 2 500 euros nets par mois, votre mensualité de prêt immobilier ne doit pas excéder 875 euros. En fonction de ce montant, votre banque pourra vous proposer un crédit immobilier autour de 150 000 à 180 000 euros, selon la durée du prêt et les taux pratiqués. À cela peut s’ajouter votre apport personnel, si vous en avez un.

Ne négligez pas les autres coûts liés à l’achat :

  • Frais de notaire ;
  • Éventuels travaux d’aménagements ;
  • Ameublement du bien si vous optez pour une location meublée ;
  • Les frais de dossier et assurance emprunteur.

 

Besoin d’aides ou de conseils pour anticiper tous ces éléments ? Contactez notre conseillé. Il vous aidera à affiner votre budget et à construire un projet cohérent.

Adapter votre budget aux réalités du marché immobilier

Une fois votre budget défini, il faut le confronter aux réalités du marché immobilier. Selon les villes, les prix au mètre carré peuvent aller du simple au triple. Si votre capacité d’investissement est de 150 000 euros, inutile de chercher un deux-pièces dans le centre de Paris. En revanche, ce montant vous permettrait de trouver un joli T2 à Clermont-Ferrand, à Reims ou dans certaines villes du Sud-Ouest.

Dans l’ancien, vous trouverez souvent des prix plus attractifs, mais des travaux peuvent être nécessaires. Vous devez donc bien calculer la rentabilité locative du bien : loyers mensuels, charges, impôts, frais d’entretien… Le choix du bien doit être en accord avec le budget que vous pouvez assumer sans fragiliser vos finances.

Un autre conseil pour bien réussir votre premier investissement dans l’immobilier locatif : gardez toujours une marge de sécurité. Ne vous endettez pas au maximum de vos capacités. Prévoyez un petit coussin pour absorber les imprévus : vacance locative, travaux urgents, changement de locataire… Un bon projet d’investissement immobilier doit rester confortable à vivre.

Choisir le type de logement adapté à votre profil

Une fois vos objectifs et votre budget bien définis, vous pourrez choisir le logement qui vous correspond. Là encore, tout dépend de votre profil et de vos priorités :

  • Si vous débutez, un petit appartement en ville est souvent un bon choix : ces biens sont plus simples à financer, à gérer et à revendre en cas de besoin ;
  • Si vous avez un bon niveau de revenus ou un apport conséquent, vous pouvez envisager d’autres stratégies : la colocation, l’achat d’un petit immeuble, la location courte durée dans une zone touristique, ou encore un logement ancien à rénover.

 

L’essentiel est de ne pas viser trop grand pour un premier projet. Mieux vaut commencer avec un bien simple, bien placé et rentable, que de se lancer dans un chantier complexe qui pourrait vous décourager. L’expérience s’acquiert avec le temps et chaque bien vous permettra d’apprendre et d’évoluer.

Investir en résidence principale ou locatif pur : bien faire la distinction

Certains acheteurs confondent l’achat d’une résidence principale avec celui d’un bien destiné à la location. Les deux démarches sont très différentes :

  • Dans une résidence principale, on achète avec le cœur, on pense à son confort, à ses goûts ;
  • Dans un investissement locatif, on agit avec la tête : on recherche une rentabilité, une gestion simple et un bon potentiel locatif.

 

Il faut donc éviter de tomber dans le piège d’acheter un bien que vous aimez personnellement, mais qui sera difficile à louer, mal situé, ou trop cher à entretenir. Un logement bien placé, même s’il ne correspond pas à vos goûts, peut s’avérer être une excellente opportunité locative.

Anticiper les avantages fiscaux et les leviers de financement

Un investissement immobilier peut ouvrir droit à des avantages fiscaux, notamment si vous optez pour certains dispositifs comme le LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel) ou encore le régime du déficit foncier. Ces mécanismes permettent de réduire votre impôt, à condition de respecter certaines conditions. Il est donc important de les connaître dès la phase de préparation de votre projet. Vous pouvez aussi jouer sur la durée de votre crédit, sur le montant de votre apport ou sur la gestion de votre location (meublée ou non) pour optimiser la fiscalité de votre revenu locatif.

Sélectionner le type de bien adapté à votre stratégie : un facteur clé de réussite

Dans tout projet d’investissement immobilier locatif, le choix du bien revêt une importance capitale. Il ne s’agit pas seulement de repérer une opportunité attractive, mais bien de sélectionner un logement cohérent avec vos objectifs à long terme. Si votre priorité est de générer des revenus mensuels réguliers, vous ne choisirez pas le même type de résidence qu’un investisseur souhaitant valoriser son patrimoine sur plusieurs années. Avant même l’achat, il faut donc s’interroger : que souhaitez-vous obtenir dans 5, 10 ou 20 ans grâce à cet investissement ?

Les avantages et limites de l’ancien et du neuf

Le choix entre logement neuf et ancien reste une question récurrente lorsqu’on se lance dans un investissement locatif. Chacun présente des avantages qu’il faut mettre en perspective avec vos moyens et vos ambitions.

Particularités d’un bien immobilier ancien

L’achat d’un bien ancien peut s’avérer particulièrement judicieux dans des villes où les prix sont attractifs. Ces biens offrent souvent une meilleure rentabilité immédiate, notamment si vous réalisez quelques travaux pour optimiser le confort et la performance énergétique. Cependant, ces travaux nécessitent du temps, de l’énergie et parfois un crédit plus conséquent. Il faut aussi anticiper les éventuelles rénovations futures qui pourraient impacter vos revenus locatifs.

Bocal rempli de pièces avec l’étiquette "SAVE", posé sur des graphiques financiers aux côtés d’une maison miniature, représentant un budget pour un investissement locatif.

Particularités d’un bien immobilier neuf

À l’inverse, le logement neuf offre une tranquillité certaine, des garanties constructeur et répond aux dernières normes environnementales. Bien que plus coûteux à l’achat, il permet de séduire une clientèle à la recherche de confort et de prestations modernes. Si vous optez pour le statut LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel), le neuf vous permettra également de bénéficier d’une fiscalité optimisée.

Appartements ou maisons : adapter le type de logement à la demande

Il est essentiel d’observer attentivement le marché immobilier local pour déterminer le type de logement qui correspond aux attentes des futurs locataires :

  • Dans les villes étudiantes, les studios et les T2 sont souvent plébiscités pour leur accessibilité et leur taille adaptée ;
  • Si vous investissez dans une zone résidentielle, une maison avec jardin séduira davantage les familles cherchant une résidence principale confortable.

 

Par exemple, un studio en centre-ville à proximité des transports, des universités et des commerces, peut être loué très rapidement tout en limitant les périodes de vacance locative. À l’inverse, une maison en périphérie, bien située par rapport aux écoles et aux axes routiers, peut générer un revenu locatif stable sur le long terme, même si sa gestion est plus exigeante. Votre choix doit concilier la réalité du marché et la demande spécifique dans la zone ciblée. Il doit aussi s'aligner avec votre stratégie personnelle : rentabilité immédiate, sécurité du patrimoine ou potentiel de revente.

Investir dans une résidence meublée ou vide : bien comprendre les enjeux

L’une des décisions primordiales dans votre premier investissement concerne le mode de location : meublée ou vide. Ce choix a des conséquences sur la fiscalité, la gestion du bien et le profil des locataires visés. Une résidence meublée attire souvent des étudiants, des jeunes actifs ou des personnes en transition. Elle implique des baux plus courts mais une meilleure rentabilité.

La location vide, quant à elle, garantit une stabilité locative plus longue, avec des baux classiques de trois ans renouvelables. C’est souvent un choix pertinent pour les investisseurs recherchant un revenu sécurisé avec moins de rotation et de gestion. Dans les deux cas, veillez à bien calibrer vos dépenses initiales et à anticiper le coût d’équipement si vous optez pour du meublé. Le crédit immobilier peut d’ailleurs intégrer l’aménagement dans le plan de financement, à condition de bien le justifier auprès de votre banque.

Choisir une ville à fort potentiel locatif : un critère déterminant

Le choix de la ville est l’un des piliers de votre réussite dans l’immobilier locatif. Certaines localités offrent un dynamisme économique, démographique ou universitaire qui garantit une demande constante de logements. Avant d’investir, il est donc conseillé d’étudier attentivement la tension locative et les atouts du quartier ciblé.

Par exemple, une ville comme Nantes séduit par son attractivité, son développement et la diversité de sa population. En y ciblant un appartement à proximité des transports en commun, vous maximisez vos chances de trouver un locataire rapidement et d’assurer la continuité des revenus. Dans d’autres cas, certaines villes moyennes ou en développement offrent un excellent rapport qualité/prix. À condition d’analyser la réalité du marché, elles peuvent permettre un achat à moindre coût avec un bon taux de rendement, notamment dans l’ancien.

Étudier la rentabilité de votre investissement : un impératif avant l'achat

Se lancer dans l'immobilier locatif sans étudier la rentabilité, c’est comme naviguer sans boussole. La rentabilité permet de mesurer objectivement si un projet est viable, s’il génère des revenus suffisants, et surtout, s’il répond à vos objectifs financiers à court, moyen ou long terme. Il ne suffit pas qu’un logement soit bien situé ou que le prix d’achat semble intéressant. Ce qui compte, c’est l’équilibre entre ce que vous allez percevoir via la location et ce que vous allez dépenser en charges, mensualités de crédit, impôts, travaux ou frais de gestion.

Main tenant une maison en bois sur des blocs de pièces, symbolisant un investissement immobilier locatif croissant, avec des flèches ascendantes indiquant la croissance.

Calculer la rentabilité brute et nette : deux visions complémentaires

Il existe plusieurs façons d’analyser la rentabilité d’un investissement locatif. La première étape est le calcul de la rentabilité brute. Elle s'obtient en divisant le loyer annuel par le prix d’achat du bien, puis en multipliant le résultat par 100.

Prenons un exemple :

  • Vous achetez un appartement à 120 000 euros et le louez 600 euros par mois ;
  • Votre rentabilité brute sera : (600 x 12) / 120 000 x 100 = 6 %

 

C’est un indicateur de premier niveau. Il ne prend pas en compte les frais de notaire, la taxe foncière, les charges de copropriété, les assurances ou encore les frais de gestion. Pour avoir une vision plus précise, il faut calculer la rentabilité nette, en déduisant toutes ces dépenses des revenus locatifs. C’est elle qui vous donne une image fidèle du gain réel que vous pouvez espérer chaque année. Dans certains cas, notamment dans les grandes villes, une rentabilité brute de 4 à 5 % peut être intéressante si la vacance locative est faible ou si la valeur du bien augmente avec le temps.

Intégrer les frais annexes dans votre évaluation

Un investissement immobilier ne se limite pas au prix d’achat. Il faut prendre en compte les nombreux frais annexes pour éviter toute mauvaise surprise. Parmi eux :

  • Les frais de notaire généralement entre 7 et 8 % dans l’ancien, et 2 à 3 % dans le neuf ;
  • Les éventuels travaux de rénovation ;
  • L’assurance propriétaire non occupant ;
  • La taxe foncière ;
  • Les charges de copropriété si vous optez pour un logement en immeuble.

 

Ces éléments doivent être intégrés dans votre plan de financement. Par exemple, vous achetez un bien 150 000 euros dans une ville moyenne. Vous ajoutez 10 000 euros de travaux et 10 000 euros de frais de notaire, votre investissement réel est de 170 000 euros. Cela impacte donc directement votre rentabilité.

Tenir compte du financement et du coût du crédit

Le recours au crédit immobilier est une composante essentielle du rendement de votre projet. Bien utilisé, le prêt permet d’amplifier la rentabilité de votre investissement grâce à l’effet de levier. Mais pour cela, encore faut-il bien en mesurer le coût réel. Le montant des mensualités, le taux d’intérêt, la durée du prêt et les assurances emprunteur influencent directement votre capacité à dégager un excédent de trésorerie.

Si le loyer perçu couvre à peine les mensualités, votre effort d’épargne sera conséquent, ce qui peut devenir pesant sur le long terme. À l’inverse, un bon arbitrage entre durée, taux et montant emprunté peut vous permettre de dégager des revenus positifs dès les premières années.

Comparer les rendements selon les types de biens et les villes

La rentabilité varie fortement selon le type de résidence et la localisation géographique. Dans certaines villes étudiantes ou très touristiques, un appartement T2 bien situé peut atteindre une rentabilité nette de 5 à 7 %. Pour atteindre ce niveau, il est essentiel d’assurer une bonne gestion de la location, notamment en courte durée ou en meublé.

Dans d’autres cas, une maison plus grande en périphérie urbaine peut offrir une rentabilité plus modeste mais une stabilité locative rassurante. Encore une fois, tout dépend de votre stratégie : souhaitez-vous générer des revenus immédiats ou constituer un patrimoine qui prendra de la valeur avec le temps ? Par exemple, un logement dans le centre-ville de Lyon coûtera plus cher à l’achat, mais pourra séduire une clientèle exigeante. En revanche, un appartement à Saint-Étienne ou Mulhouse, acheté moins cher, pourra afficher un rendement élevé… mais avec un risque de vacance plus important.

Devenez propriétaire investisseur : les conseils d'experts pour un projet réussi

Vous l'aurez compris, le premier investissement dans l'immobilier locatif est une aventure passionnante, mais qui requiert une préparation rigoureuse. De la définition de vos objectifs à l'étude de la rentabilité, chaque étape est cruciale pour assurer la pérennité de votre projet. N'oubliez pas que l'immobilier est un investissement sur le long terme.

Prenez le temps de vous informer, de comparer les offres et de vous faire accompagner par nos professionnels. Avec une stratégie solide et une bonne dose de patience, vous pourrez, vous aussi, concrétiser votre rêve de devenir propriétaire et de générer des revenus passifs. Alors, prêt à franchir le cap et à vous lancer dans l'immobilier locatif ? Téléchargez dès maintenant notre guide complet pour réussir votre premier investissement et découvrez tous les secrets des investisseurs avertis.

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