Investir dans le locatif : le pour et le contre de ce projet

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  • Article written by Mickaël ZONTA
  • President, Investissement-Locatif.com
Temps de lecture 5 minutes Publié le mercredi 21 mai 2025
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L'attrait fondamental de l'immobilier : pourquoi choisir le logement ?
Les "contre" et les risques : les défis à anticiper pour investir dans le locatif
Investir dans le Logement : un projet solide qui demande méthode et gestion
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Investir dans le locatif : le pour et le contre de ce projet… voilà une question que beaucoup se posent avant de se lancer. L’immobilier attire, rassure, et reste un pilier solide dans toute stratégie d’investissement. Acheter un logement pour le mettre en location, percevoir des revenus mensuels, construire un patrimoine durable… sur le papier, les avantages sont nombreux.

Mais ce projet n’est pas sans exigences. Il faut connaître le marché, négocier un bon prêt, suivre l’évolution des taux, anticiper les impôts. Il faut aussi savoir organiser la gestion du bien et surtout viser une réelle rentabilité. En effet, si le locatif peut être un excellent levier, mal préparé, il peut aussi devenir source de stress, de pertes et de déceptions.

L'attrait fondamental de l'immobilier : pourquoi choisir le logement ?

Investir dans le locatif repose avant tout sur une évidence : chaque être humain a besoin d’un logement. Ce besoin ne disparaît jamais. Il peut évoluer, changer de forme, mais il reste présent, partout et pour tous. C’est ce qui rend l’immobilier aussi stable comme investissement.

Un besoin universel et constant : se loger

Contrairement à d’autres secteurs qui peuvent ralentir, le marché locatif repose sur une demande vitale. Même en période de crise, on peut retarder un voyage ou un achat de loisir, mais jamais repousser le besoin de se loger. Cette constance renforce la solidité du projet immobilier et rassure tout investisseur à long terme. Vous placez donc votre argent dans un actif à forte utilité sociale, indispensable et durable. Ce seul fait donne un avantage considérable à l’immobilier locatif. Voici pourquoi ce besoin universel soutient l’attractivité de la location :

  • Les profils de locataires sont nombreux : étudiants, familles, jeunes actifs, retraités, travailleurs mobiles ;
  • Les crises économiques ont peu d’effet sur la demande de logement ;
  • La demande se répartit dans toutes les zones : centre-ville, banlieue, ville moyenne.

 

Prenons un exemple précis : une ville universitaire comme Montpellier. Chaque année, plus de 70 000 étudiants cherchent à se loger. Même si le contexte économique devient incertain, ces étudiants doivent louer un appartement pour poursuivre leurs études. Si vous investissez dans le locatif à proximité d’un campus, avec un bien bien géré et bien situé, vous aurez très peu de vacance. Vous percevrez des revenus locatifs stables, assurant une bonne rentabilité.

Autre situation : une zone d’emploi dynamique en périphérie d’une grande ville comme Paris. Les actifs en mobilité professionnelle, parfois mutés ou en mission, cherchent souvent à louer plutôt qu’acheter. Un T2 ou T3 meublé à proximité des transports répond parfaitement à leur besoin. Ce type de gestion ciblée vous permet d’optimiser le taux d’occupation, tout en maîtrisant vos charges.

Dans ces deux cas :

  • La location répond à une réalité concrète du marché immobilier ;
  • Le logement proposé ne reste pas vide ;
  • Vous sécurisez vos revenus, tout en construisant votre patrimoine.

 

De plus, cette stabilité est renforcée par les leviers financiers à votre disposition. Grâce à un prêt immobilier bien négocié, avec un taux intéressant, vous pouvez financer votre acquisition sans mobiliser toute votre épargne. Le remboursement se fait en grande partie grâce aux loyers perçus, ce qui crée un effet de levier puissant. Et en matière de fiscalité, sachez que les impôts liés à la location peuvent être réduits. En déclarant au réel, vous déduisez vos intérêts de prêt, vos frais de gestion, ou vos travaux. Cela améliore nettement la rentabilité nette de votre investissement immobilier.

L’immobilier locatif : une réponse simple à des objectifs puissants

Lorsque vous décidez d’investir dans le locatif, vous ne faites pas que placer de l’argent. Vous poursuivez des objectifs concrets : gagner des revenus, développer votre patrimoine, protéger votre avenir et maîtriser vos finances. L’immobilier est l’un des rares domaines qui peut répondre à tous ces objectifs à la fois, de façon simple et efficace.

Main protégeant des mini-maisons sur des piles de pièces, symbolisant la sécurité et la croissance de l'investissement immobilier locatif.

Contrairement à d’autres supports d’investissement plus abstraits ou volatils, le logement est un actif réel, visible et durable. Il ne dépend pas uniquement de la bourse ou d’un algorithme. Il repose sur une réalité sociale forte : les gens ont besoin d’un toit, et sont prêts à payer pour l’occuper. Voici comment l’immobilier locatif devient une réponse claire à vos ambitions :

Revenus mensuels réguliers

Chaque mois, le loyer que vous percevez constitue un revenu complémentaire. Bien choisi, un bien vous garantit un flux stable. Ces revenus peuvent financer vos projets, compléter votre salaire, ou préparer votre retraite.

Création de patrimoine solide

Contrairement à un produit financier intangible, un bien immobilier est un actif que vous pouvez voir, entretenir et valoriser. Il prend place dans votre patrimoine et peut être transmis, vendu ou conservé. C’est une richesse concrète, durable et utile.

Rentabilité équilibrée et durable

Si vous ciblez le bon quartier, que vous gérez correctement la location, et que vous maîtrisez vos charges, votre bien sera rentable. Il génèrera un bon taux de rendement, tout en prenant de la valeur avec le temps.

Effet de levier grâce au prêt immobilier

Le plus grand avantage de l’investissement locatif, c’est que vous n’avez pas besoin de posséder tout le capital au départ. Grâce au prêt, vous pouvez acheter un bien de 150 000 euros, en remboursant petit à petit. Le loyer reçu paie une bonne partie de vos mensualités.

Prenons un exemple pour illustrer :

  • Vous achetez un appartement à 150 000 euros avec un prêt sur 20 ans ;
  • Votre taux est de 2,8 %. Le bien est situé près d’un centre d’affaires. Vous le louez à 750 euros par mois ;
  • Sur ces 750 euros, environ 600 euros servent à rembourser le crédit. Le reste peut couvrir l’assurance, les charges de gestion, et les impôts.

 

À la fin du prêt, vous êtes propriétaire d’un bien totalement payé… en grande partie avec l’argent des locations. Vous avez capitalisé sans vous appauvrir. Votre projet immobilier a généré des revenus, bâti un patrimoine et ouvert des perspectives à long terme. Cela fonctionne car l’investissement dans l’immobilier locatif repose sur trois piliers : l’effet de levier, la régularité des revenus et la stabilité du marché du logement.

Le logement comme actif sécurisé dans un contexte instable

Dans un monde économique imprévisible, il devient urgent de choisir un investissement qui résiste aux chocs. Les marchés financiers évoluent vite, parfois brutalement. Les cours de la Bourse peuvent chuter en quelques heures, affectant lourdement votre capital. En revanche, l’immobilier, notamment locatif, repose sur des bases concrètes : le besoin de se loger ne disparaît jamais.

Le logement répond à une nécessité vitale. Il n’est ni une option, ni un luxe. Que vous soyez actif, étudiant ou retraité, il reste au cœur de votre quotidien. Cette réalité donne à l’immobilier une stabilité que peu d’actifs offrent. Voici ce qui en fait un actif sécurisé :

  • Moins de volatilité : les prix évoluent lentement, sans chutes brutales comme en Bourse ;
  • Demande constante : les besoins en location restent élevés, surtout en zones tendues ;
  • Contrôle direct : vous gérez vous-même votre bien, vos locataires, vos choix ;
  • Valeur tangible : c’est un actif que vous pouvez améliorer et transmettre ;
  • Résilience en crise : le logement est essentiel, même quand tout ralentit.

 

Prenons un exemple précis. En 2020, la crise sanitaire a secoué les marchés mondiaux. Des investisseurs ont perdu jusqu’à 30 % en quelques semaines. En revanche, un propriétaire ayant investi dans un logement locatif bien situé, proche d'une université ou d’un bassin d’emplois, a continué à percevoir ses revenus locatifs. Pourquoi ? Parce que son projet reposait sur un besoin réel et constant : se loger.

Le locataire, malgré le contexte, a continué à occuper le bien et à verser son loyer. Pendant que les placements financiers s’effondraient, ce propriétaire consolidait son patrimoine et remboursait son prêt avec les loyers. En plus de la stabilité, vous bénéficiez :

  • D’une rentabilité régulière, si la gestion est rigoureuse ;
  • D’un levier puissant grâce au prêt immobilier ;
  • De taux souvent attractifs sur le long terme ;
  • De dispositifs pour réduire vos impôts, selon votre stratégie.

 

Les avantages fiscaux encore existants

L’immobilier locatif n’est pas seulement un placement sécurisé. Il permet aussi d’alléger vos impôts. De nombreux dispositifs fiscaux existent. Ils offrent de vrais avantages, à condition de bien comprendre leur fonctionnement. Voici deux cadres fiscaux encore très avantageux :

  • Location meublée (LMNP) : vous amortissez la valeur du bien et de ses équipements. Cela réduit fortement vos revenus imposables ;
  • Location nue au régime réel : vous déduisez les charges réelles (intérêts de prêt, travaux, assurance, frais de gestion…).

 

Ces dispositifs permettent souvent de réduire vos impôts de façon importante, voire de les ramener à zéro selon votre situation. Cela renforce la rentabilité globale de votre bien et soutient sa gestion sur le long terme.

Prenons un exemple clair. Vous achetez un appartement pour 140 000 euros. Vous le meublez et le louez en LMNP à 750 euros par mois. En amortissant le bien sur 25 ans et les meubles sur 5 à 10 ans, vos revenus locatifs sont presque effacés fiscalement. Vous touchez donc 9 000 euros par an, tout en payant peu ou pas d’impôts pendant plusieurs années.

Autre exemple : vous louez un logement vide, au régime réel. Chaque année, vous déduisez les intérêts du prêt, les travaux, la taxe foncière, les frais de gestion. Cela réduit votre base imposable. Si vous avez investi dans une copropriété à entretenir, ces charges peuvent représenter plusieurs milliers d’euros. Résultat : vous payez moins d’impôt, tout en valorisant votre bien.

  • Pour bénéficier pleinement de ces avantages, il faut :
  • Choisir le bon régime fiscal dès le début ;
  • Comprendre les règles propres à votre type de location ;
  • S’entourer de conseillers compétents pour optimiser la gestion ;
  • Prendre en compte le taux marginal d’imposition pour évaluer le gain réel.

 

La dynamique du marché immobilier français

Le marché immobilier reste actif, même en période de hausse des taux. Pourquoi ? Parce que les besoins ne diminuent pas. La pénurie de logements est une réalité dans de nombreuses villes françaises.

  • À Bordeaux, Lyon, Nantes ou Lille, les biens à louer sont rares ;
  • Dans ces villes, la location se fait en quelques jours ;
  • Les loyers sont stables ou en hausse.

 

Vous avez donc l’opportunité de sécuriser vos revenus si vous investissez dans le locatif, dans une zone bien ciblée.

La gestion du bien : contrainte ou opportunité ?

Certes, posséder un bien immobilier implique de la gestion. Toutefois, celle-ci peut être allégée ou déléguée. Tout dépend de votre temps et de votre profil. Vous pouvez faire appel à une agence de gestion locative. Vous pouvez aussi opter pour un bien clé en main avec services intégrés. Vous pouvez même déléguer la gestion fiscale.

La rentabilité : une notion à bien encadrer

Quand vous décidez d’investir dans le locatif, la première question porte souvent sur la rentabilité. Mais attention : ce chiffre ne dit pas tout. Un taux brut élevé ne garantit pas un bon investissement. Il faut regarder au-delà de l’annonce. Vous devez prendre en compte plusieurs éléments pour évaluer le vrai rendement de votre projet :

  • Le taux du prêt : plus il est élevé, plus vos mensualités sont lourdes. Cela réduit votre cash-flow mensuel ;
  • Les frais liés à la gestion : charges de copropriété, réparations, entretien, travaux... Ils pèsent sur vos revenus réels ;
  • Les périodes sans location : un mois sans locataire, et vos revenus s’effondrent temporairement ;
  • Les impôts sur les loyers : même optimisés, ils grignotent votre bénéfice net.

 

Prenons encore un exemple très concret pour mieux comprendre. Imaginons que vous achetez un logement à 100 000 euros. Il est loué 500 euros par mois. Sur le papier, cela donne un rendement brut de 6 %. Mais une fois les charges, les impôts, les frais de gestion et les intérêts de votre prêt déduits, le rendement net peut chuter à 3,5 %. C’est très fréquent dans l’immobilier. Pourtant, ce n’est pas une mauvaise nouvelle.

Pourquoi ? Parce que pendant ce temps, vous remboursez le prêt, vous percevez des revenus et la valeur du bien peut augmenter. Au bout de 15 ou 20 ans, vous aurez construit un vrai patrimoine. Vous aurez gagné sur deux plans : les loyers encaissés et la plus-value à la revente. La rentabilité ne se juge donc pas sur une seule ligne. Elle se construit sur la durée, grâce à une bonne gestion, des choix adaptés au marché et une analyse rigoureuse. C’est aussi là que se trouvent les vrais avantages de l’investissement dans le locatif.

Les "contre" et les risques : les défis à anticiper pour investir dans le locatif

Investir dans l'immobilier locatif offre de nombreux avantages. Mais comme tout projet, il comporte aussi des "contre" et des risques. Il est donc essentiel de les connaître pour un investissement éclairé.

Des imprévus dans la gestion quotidienne du bien

Investir dans le locatif demande du temps et de l’organisation. Louer un logement implique des responsabilités que vous ne devez pas sous-estimer. Chaque projet locatif nécessite une gestion rigoureuse, et parfois, il faut réagir vite. Voici les difficultés les plus courantes que vous pouvez rencontrer :

  • Problèmes techniques : une fuite, une panne de chauffage, une toiture à réparer… Ces imprévus peuvent coûter cher ;
  • Délai de réaction : en tant que propriétaire, vous devez gérer ou faire gérer ces soucis sans attendre ;
  • Suivi administratif : quittances, régularisations de charges, déclarations aux impôts, renouvellement de bail, etc.

 

Si vous n’avez pas de temps, déléguer la gestion à une agence peut être utile. En revanche, cela diminue vos revenus, car elle prend une commission. Ce point affecte directement la rentabilité de votre investissement.

Le risque de vacance locative et ses conséquences

La location n’est jamais garantie à 100 %. Entre deux locataires, votre bien peut rester vide plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Cette situation pèse lourdement sur vos finances. Prenons un exemple simple. Vous louez un logement 700 euros par mois. Si vous ne trouvez personne pendant deux mois, vous perdez 1 400 euros. Pendant ce temps, les charges, la taxe foncière et le remboursement du prêt continuent. Cela peut fragiliser l’équilibre de votre projet.

Pour limiter ce risque :

  • Choisissez une ville avec un bon marché locatif, où la demande est constante ;
  • Soignez la qualité du bien, car un logement propre et moderne attire plus vite ;
  • Fixez un loyer adapté au marché, ni trop élevé, ni trop bas.

 

Ces bonnes pratiques permettent de préserver vos revenus et la rentabilité globale de votre investissement.

Mains tenant maison miniature et flèche rouge montante au-dessus de piles de pièces, symbolisant l'augmentation de l'investissement locatif.

Des loyers impayés qui peuvent déstabiliser votre projet

Le non-paiement du loyer est l’un des plus gros risques dans l’immobilier locatif. Il suffit de quelques mois d’impayés pour mettre en danger votre équilibre financier. Toutefois, voici quelques moyens pour sécuriser votre investissement :

  • Demandez des garanties solides : CDI, caution, revenus trois fois supérieurs au loyer ;
  • Proposez une assurance loyers impayés (GLI) : elle coûte entre 2 % et 4 % du loyer ;
  • Soyez rigoureux dans la sélection du locataire : ne vous précipitez pas.

 

Imaginons la situation suivante : vous avez investi dans le locatif et vous louez un logement à 900 euros par mois. Tout se passe bien… jusqu’au jour où votre locataire arrête de payer. Vous patientez, vous relancez, mais rien ne change. Vous êtes alors obligé d’entamer une procédure d’expulsion pour loyers impayés. Cette procédure est longue. Elle peut durer 10 mois, voire plus. Durant ce temps, vous ne percevez aucun loyer, soit une perte sèche de 9 000 euros de revenus.

Mais ce n’est pas tout. Vous devez avancer les mensualités de votre prêt, payer les charges, les impôts et financer les frais de justice liés à la procédure. En parallèle, votre bien continue de vous coûter, sans rien vous rapporter. Résultat : la rentabilité de votre investissement immobilier s'effondre. Ce genre de situation peut mettre votre projet en difficulté, surtout si vous n'avez pas anticipé ce risque. Et malheureusement, ce type de scénario n’est pas exceptionnel dans le marché de la location.

Des charges et impôts qui grignotent la rentabilité

On pense souvent que l’immobilier est un placement sûr. C’est vrai, mais il faut intégrer tous les frais pour calculer le rendement réel. Un projet locatif génère des coûts récurrents :

  • Charges de copropriété : elles peuvent vite grimper, surtout dans les résidences avec ascenseur ou espaces verts ;
  • Entretien courant : ravalement, chaudière, peinture, etc ;
  • Frais de gestion si vous passez par une agence ;
  • Assurance propriétaire non occupant (PNO) : obligatoire, même sans locataire ;
  • Intérêts du prêt, à rembourser tous les mois ;
  • Impôts sur les loyers : ils dépendent de votre régime fiscal.

Prenons encore un exemple : Vous louez un studio 550 euros par mois. Après toutes les charges (150 euros), la fiscalité (80 euros) et l’assurance (20 euros), il vous reste 300 euros nets. La rentabilité réelle est bien inférieure au chiffre annoncé initialement. Il faut toujours faire ce calcul avant d’investir.

Un marché en mouvement : adapter son projet aux évolutions

Le marché immobilier change régulièrement. Les taux d’intérêt, la législation, la fiscalité… Tout évolue. Ce qui était rentable hier peut devenir moins intéressant demain. Voici ce que vous devez surveiller :

  • Les taux du prêt immobilier : quand ils augmentent, vos mensualités aussi. Cela réduit la rentabilité nette ;
  • Les règles fiscales : une réduction d’avantages fiscaux peut alourdir vos impôts ;
  • Les zones tendues ou détendues : la demande varie selon les villes, et cela affecte la location.

 

Par exemple : en 2021, les taux étaient très bas. Ils étaient autour de 1% à 1,5% pour un emprunt sur 20 ans. Un investissement locatif coûtait moins cher en intérêts. En revanche, en 2024, les taux ont fortement augmenté, atteignant environ 3,5% à 4% selon les profils et les banques. Cette hausse a ainsi rendu les mensualités plus élevées et a impacté la rentabilité des investissements locatifs. Bref, un bien rentable il y a trois ans peut ne plus l’être aujourd’hui. Il faut donc toujours adapter votre stratégie, selon la conjoncture du marché.

Investir dans le Logement : un projet solide qui demande méthode et gestion

Investir dans le locatif permet de se constituer un patrimoine solide, de générer des revenus mensuels réguliers et de profiter d’un effet de levier grâce au crédit. C’est un placement sécurisé, ancré dans un besoin universel : se loger. Dans un marché immobilier tendu, la demande constante renforce la stabilité du projet.

Cependant, investir dans le locatif implique aussi une bonne gestion, une rentabilité équilibrée et durable, et une attention à la fiscalité. Il faut anticiper les charges, choisir le bon régime, viser un actif sécurisé et bien s’entourer. C’est un projet sérieux, qui peut rapporter beaucoup… si vous l’abordez avec méthode.

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