Statut du bailleur privé : tout comprendre sur le régime pour les bailleurs immobilier en 2026

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  • Article written by Mickaël ZONTA
  • Co-fondateur, Investissement-Locatif.com
Publié le lundi 01 septembre 2025
Summary
Comprendre le statut du bailleur privé
Les régimes fiscaux et leurs impacts pour le bailleur privé
Optimisation fiscale : vos meilleures armes contre l'impôt
Les nouvelles réformes immobilières : ce qui change pour vous, bailleur
Conseil pratique
L'actualité politique récente : un tournant pour les bailleurs
Les 5 mesures du rapport Cosson-Daubresse : la révolution fiscale annoncée
L'urgence du contexte actuel : un secteur en détresse
La dimension politique et budgétaire : entre espoir et réalisme
Le statut du bailleur privé : un levier pour un investissement immobilier rentable
Témoignages de bailleurs privés
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Vous possédez un appartement ou une maison que vous louez ? Alors vous êtes un bailleur privé. Ce statut est souvent flou dans l'esprit des propriétaires. Pourtant, il influence directement vos gains et vos impôts.

En tant que bailleur privé, vous n'êtes pas un professionnel de l'immobilier. Vous êtes simplement propriétaire d'un ou plusieurs biens mis en location. Cette distinction compte beaucoup.

Vos obligations sont claires. Vous devez déclarer vos revenus locatifs. Deux régimes s'offrent à vous : le micro-foncier ou le régime réel. Chacun a ses avantages selon votre situation. Les dispositifs d'aide existent. Les travaux de rénovation énergétique peuvent réduire vos impôts. Le déficit foncier permet même de déduire certaines charges. Le statut LMNP offre des avantages fiscaux intéressants.

La gestion devient plus simple. Une fois que vous maîtrisez votre statut, vous optimisez vos revenus. Vous anticipez mieux les changements de loi. Vous prenez des décisions éclairées. Comprendre le nouveau statut du bailleur privé, c'est transformer un investissement subi en stratégie réfléchie. C'est passer de propriétaire passif à investisseur averti.

Comprendre le statut du bailleur privé

Le statut fiscal de l'investisseur s'applique aux propriétaires qui louent un bien immobilier à titre non professionnel. Contrairement aux bailleurs professionnels, ils ne gèrent pas cette activité de façon commerciale.

Définition et caractéristiques du statut du bailleur privé

Le bailleur privé est un particulier. Il possède un ou plusieurs biens immobiliers en location. Cette activité ne constitue pas son activité principale. Il n'est pas inscrit au registre des commerçants.

Le régime fiscal des bailleurs privés peut être plus simple que celui des professionnels. Ils sont soumis au régime micro-foncier ou au régime réel, selon leurs revenus fonciers.

Les obligations d'un bailleur privé

Le bailleur doit fournir un logement décent. Le bien doit respecter des critères de sécurité, d'hygiène et de confort. Le bailleur doit aussi respecter les normes en matière d'énergie et d'isolation.

Le bailleur doit aussi déclarer ses revenus fonciers chaque année. Il doit choisir entre le régime micro-foncier ou le régime réel pour payer ses impôts. Le contrat de location doit être conforme à la loi. Il doit préciser la durée, le montant du loyer et les obligations des deux parties.

Les avantages et inconvénients du statut du bailleur privé

Le bailleur privé peut bénéficier de certains avantages fiscaux. Par exemple, le régime micro-foncier simplifie la gestion des loyers. Il y a aussi des réductions d'impôt pour la rénovation énergétique ou l'utilisation du statut LMNP.

Cependant, il y a des inconvénients. Le bailleur doit gérer son bien lui-même ou payer des frais de gestion. Il doit aussi gérer les risques liés aux impayés et aux litiges. La fiscalité du bailleur privé peut être très avantageux pour ceux qui ont peu de biens et peu de charges. Pour ceux avec plus de biens, le régime réel peut être plus intéressant.

Le bailleur privé peut bénéficier de certains avantages fiscaux

Les régimes fiscaux et leurs impacts pour le bailleur privé

Le choix du régime fiscal influence directement la rentabilité de l'investissement locatif. En fonction du régime choisi, un bailleur peut optimiser ses impôts et ses charges.

Le régime micro-foncier

Le régime micro-foncier est simple. Il s'applique aux bailleurs dont les revenus fonciers ne dépassent pas 15 000€ par an. Il offre un abattement forfaitaire de 30% sur les loyers perçus. Le bailleur est donc imposé sur 70% des revenus fonciers.

Avantages :

  • Simplicité : Pas besoin de détailler les charges.

  • Réduction automatique de l'impôt avec l'abattement de 30%.

Limites :

  • Plafond de 15 000€ de revenus fonciers.

  • Pas de déduction des charges réelles (ex. travaux, frais de gestion).

Ce régime est adapté aux petits bailleurs.

Le régime réel d'imposition

Le régime réel permet de déduire toutes les charges réelles (travaux, frais de gestion, intérêts d'emprunt). Il s'applique dès que les revenus fonciers dépassent 15 000€, ou sur demande du bailleur.

Avantages :

  • Déduction des charges réelles : Les dépenses sont déductibles des revenus.

  • Création de déficit foncier : Le déficit peut être imputé sur d'autres revenus.

Limites :

  • Complexité : Nécessite un suivi précis des dépenses.

  • Peut nécessiter un comptable.

Le régime réel est conseillé pour les bailleurs ayant des charges élevées.

Le statut de loueur en meublé

Le statut de loueur en meublé s'applique aux biens meublés. Il existe deux options : LMNP (loueur en meublé non professionnel) et LMP (loueur en meublé professionnel).

LMNP : Loyer inférieur à 72 600€ par an, avec un abattement de 50% sur les loyers perçus.

LMP : Loyer supérieur à 23 000€ ou activité principale, avec une fiscalité avantageuse sur les plus-values et les charges.

Avantages :

  • Abattement de 50% pour les LMNP.

  • Déduction des charges : Les frais liés au mobilier et aux travaux sont déductibles.

Ce statut est intéressant pour ceux qui louent des biens meublés.

Investir dans les zones à forte demande locative

Les zones à forte demande locative restent attractives pour les investisseurs immobiliers. Ces zones, comme Paris, Lyon, Marseille, offrent une meilleure sécurité locative et des rendements plus stables.

Avantages :

  • Demande locative soutenue

  • Loyers plus élevés

  • Revente facilitée

Investir dans ces zones permet d'optimiser la rentabilité locative même sans dispositifs fiscaux spécifiques.

Optimisation fiscale : vos meilleures armes contre l'impôt

Vous payez trop d'impôts sur vos loyers ? L'optimisation fiscale est votre alliée. Plusieurs dispositifs existent pour alléger votre facture.

Le déficit foncier : transformez vos dépenses en économies

Le principe est simple. Vos charges dépassent vos loyers ? Vous créez un déficit foncier. Ce déficit réduit vos autres revenus imposables.

Concrètement, ça donne quoi ? Vous percevez 10 000€ de loyers. Vous dépensez 12 000€ en travaux. Résultat : un déficit de 2 000€ à déduire de votre salaire.

C'est un outil puissant. Surtout si vous avez de gros travaux à prévoir. Votre impôt diminue mécaniquement.

La rénovation énergétique : doublement gagnant

Isoler, changer le chauffage, refaire l'électricité. Ces travaux vous donnent droit à des crédits d'impôt. Vous réduisez vos revenus imposables.

Mais ce n'est pas tout. Un logement rénové attire mieux. Il se loue plus facilement. Parfois plus cher aussi. L'effet boule de neige. Moins d'impôts, plus d'attractivité, meilleure rentabilité. La rénovation énergétique coche toutes les cases.

La SCI : l'outil des bailleurs avisés

La Société Civile Immobilière change la donne. Elle vous permet de choisir votre régime fiscal. Impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés ? À vous de voir.

Avec l'IS, vous amortissez. Vos biens perdent de la valeur sur le papier. Vos bénéfices imposables fondent. Avec l'IR, c'est différent. Chaque associé paie sur sa part. Idéal si vos proches ont des revenus faibles. La SCI simplifie aussi la transmission. Vous donnez des parts plutôt que des biens entiers. Plus souple, plus malin.

Le statut LMNP : une alternative performante

Depuis la fin du dispositif Pinel, le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP) devient encore plus attractif. Il offre un abattement de 50% sur les revenus locatifs et permet de déduire l'amortissement du bien.

Double avantage : Vous réduisez significativement vos impôts tout en investissant dans un secteur porteur (logements meublés, résidences étudiantes, EHPAD).

L'optimisation fiscale n'est pas de la magie. C'est de la stratégie. Chaque dispositif a sa logique. Maîtrisez-les, et l'immobilier devient encore plus rentable.

Le bailleur doit fournir un logement décent. Le bien doit respecter des critères de sécurité, d'hygiène et de confort.

Les nouvelles réformes immobilières : ce qui change pour vous, bailleur

Être propriétaire bailleur aujourd'hui, c'est jongler avec de nouvelles règles. Ces lois changent la donne. Elles touchent vos finances. Elles modifient vos obligations. Restez informé pour éviter les mauvaises surprises.

La loi Climat : vos logements doivent être moins énergivores

Ce qui change concrètement

La France veut réduire ses émissions de CO2. Résultat ? Vos logements doivent consommer moins d'énergie. C'est obligatoire.

Les passoires thermiques, c'est fini

  • Dès 2025, impossible de louer un logement classé F ou G

  • Votre DPE fait foi

  • Pas le choix : il faut rénover

Pourquoi c'est aussi une opportunité Certes, les travaux coûtent cher. Mais ils rapportent aussi :

  • Votre bien devient plus attractif

  • Vous pouvez justifier un loyer plus élevé

  • Vos locataires paient moins de charges

  • La valeur de votre bien augmente

Les aides existent

  • Crédit d'impôt pour la transition énergétique

  • Éco-PTZ à taux zéro

  • Subventions locales possibles

Ne traînez pas. Planifiez vos travaux maintenant.

L'encadrement des loyers : moins de liberté dans les grandes villes

Le principe est simple

Dans certaines villes, vous ne fixez plus librement vos loyers. Paris, Lyon, Marseille... La liste s'allonge. Un plafond s'impose à vous.

Comment ça fonctionne

  • Un loyer maximum par m² et par quartier

  • Critères : superficie, état du bien, localisation

  • Impossible de dépasser ce plafond

Les conséquences sur vos revenus Votre rentabilité peut baisser. Surtout si vous comptiez sur des loyers élevés. L'augmentation annuelle reste limitée aussi. L'indice de référence des loyers (IRL) fixe le maximum.

Comment s'adapter

  • Diversifiez vos investissements

  • Regardez les villes moyennes

  • Misez sur la qualité plutôt que la quantité

  • Optimisez vos charges

Les réformes fiscales : surveillez les dispositifs de défiscalisation

Le Denormandie : la nouvelle star de la défiscalisation

Le Pinel a pris fin le 31 décembre 2024. Plus possible d'en bénéficier. Mais une alternative existe : le dispositif Denormandie, ouvert jusqu'au 31 décembre 2027.

Le principe est simple

  • Vous achetez un logement ancien

  • Vous le rénovez (25% minimum du prix d'achat)

  • Vous le louez

  • Vous récupérez jusqu'à 21% d'impôts sur 12 ans

Pourquoi c'est intéressant Ce dispositif vise à redynamiser le cœur des villes moyennes. Les biens sont moins chers qu'en métropole. La demande locative reste forte.

Les conditions à respecter

  • Investissement dans un quartier ancien dégradé

  • Communes éligibles listées par l'État

  • Travaux obligatoires de rénovation

  • Location pendant 6, 9 ou 12 ans

D'autres réformes arrivent Le gouvernement réfléchit à :

  • Modifier la fiscalité des revenus fonciers

  • Réduire les avantages du meublé

  • Créer de nouvelles aides pour la rénovation

Conseil pratique

Ces réformes ne sont pas des punitions. C'est l'évolution du marché. Adaptez-vous :

  1. Informez-vous régulièrement - Suivez l'actualité législative

  2. Anticipez - Ne subissez pas, préparez-vous

  3. Investissez malin - Choisissez vos biens en fonction des nouvelles règles

  4. Faites-vous accompagner - Un conseil juridique peut vous faire économiser gros

L'immobilier locatif reste rentable. Mais il faut jouer selon les nouvelles règles.

L'actualité politique récente : un tournant pour les bailleurs

Le 28 août 2025 marque une date clé. François Bayrou prend la parole lors de la Rencontre des Entrepreneurs de France. Son message est clair. Le statut fiscal du bailleur privé va enfin voir le jour.

"Nous devons définir le statut du bailleur privé." Ces mots résonnent dans tout le secteur. Après des années d'attente, la profession tient sa promesse officielle.

Valérie Létard, ministre du Logement, appuie immédiatement. Elle parle de logements "aux loyers abordables". L'enjeu dépasse la simple fiscalité. Il touche au cœur de la politique du logement.

Le 8 septembre, tous les yeux se tournent vers la déclaration de politique générale. Bayrou y confirmera-t-il ses annonces ? Le suspense reste entier.

Après Pinel : le secteur en crise

Décembre 2024 sonne le glas du dispositif Pinel. Les investisseurs disparaissent du jour au lendemain. Les promoteurs tirent la sonnette d'alarme. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Sans avantage fiscal, les taux de pré-commercialisation s'effondrent. Les banques ferment leurs carnets de prêts. La machine à produire des logements se grippe.

"Il n'y a pas d'aventure industrielle imaginable sans accès à l'investissement", reconnaît Bayrou. Le constat est brutal. Le secteur suffoque.

Les professionnels de l'immobilier retiennent leur souffle. Entre promesses politiques et réalité budgétaire, l'incertitude règne. Les finances publiques sont dans le rouge. Chaque euro compte.

L'immobilier français vit un moment charnière. L'avenir se joue maintenant.

Les 5 mesures du rapport Cosson-Daubresse : la révolution fiscale annoncée

Mickaël Cosson et Marc-Philippe Daubresse ont planché dur. Leur rapport du 30 juin bouleverse la donne. Cinq mesures pour transformer la fiscalité des bailleurs privés.

Mesure 1 : L'amortissement, enfin !

Vous achetez un appartement neuf à 200 000€ ? Vous déduirez 10 000€ par an pendant 20 ans. C'est 5% de la valeur, directement en moins sur vos impôts.

Pour l'ancien, c'est 4%. Mais attention : il faut rénover. Les travaux doivent représenter 15% du prix d'achat minimum. Sinon, pas d'amortissement.

Le bonus change tout. Loyers modérés, sociaux, très sociaux ? Vous gagnez entre 0,5% et 1,5% supplémentaire. La solidarité paye.

Mesure 2 : Le micro-foncier dopé

Fini l'abattement ridicule de 30%. Place aux 50% ! Votre seuil double aussi : de 15 000€ à 30 000€ de revenus locatifs.

Concrètement ? Vous encaissez 25 000€ de loyers. Vous ne payez d'impôts que sur 12 500€. Un petit bailleur y gagne gros.

Mesure 3 : Le déficit foncier libéré

Le plafond était bloqué à 10 700€ depuis 25 ans. Il bondit à 40 000€. Quadruple augmentation d'un coup.

Vous rénovez pour 50 000€ ? Vous déduisez 40 000€ de votre salaire imposable. L'État partage enfin vos gros travaux.

Mesure 4 : L'IFI allégé

Vous louez votre bien comme résidence principale de vos locataires ? Il sort de l'assiette IFI. Plus d'impôt sur la fortune immobilière.

Une vraie bouffée d'air. Surtout pour les gros patrimoines immobiliers.

Mesure 5 : La liberté après 20 ans

Gardez votre bien deux décennies. L'État vous dit merci. Plus d'impôts sur les loyers. Plus de prélèvements sociaux non plus.

La fidélité récompensée. L'investissement long terme encouragé.

Le calendrier qui compte

Entrée en vigueur prévue : 1er décembre 2025. Dans moins d'un an, tout peut changer. Si le gouvernement suit ces préconisations.

Ces mesures révolutionnent la fiscalité locative. Elles redonnent de l'oxygène aux investisseurs. Mais tout dépend de la volonté politique et des moyens budgétaires.

L'urgence du contexte actuel : un secteur en détresse

La fuite des investisseurs

31 décembre 2024. Le dispositif Pinel ferme ses portes. Les investisseurs particuliers tournent les talons. Du jour au lendemain, ils n'ont plus d'intérêt fiscal.

Pourquoi investir sans avantage ? Le calcul devient impossible. Rendement brut de 3-4%, charges, impôts... Il ne reste plus rien. Les particuliers abandonnent massivement l'investissement locatif.

Les conseillers en gestion de patrimoine le confirment. Les demandes de conseils s'effondrent. Leurs clients cherchent d'autres placements. L'assurance-vie redevient reine.

Les promoteurs en difficulté

Jean-Luc, promoteur à Lyon, le dit crûment : "Nos programmes ne se vendent plus." Les investisseurs représentaient 60% de ses ventes. Ils ont disparu.

Les banques durcissent leurs conditions. Elles exigent 70% de pré-commercialisation avant de financer. Impossible à atteindre sans les investisseurs particuliers.

Résultat ? Les projets s'arrêtent net. Les permis de construire dorment dans les tiroirs. Les terrains restent en friche.

La production de logements s'effondre

Les chiffres donnent le vertige. Moins 40% de logements neufs commercialisés depuis janvier 2025. La pénurie s'aggrave.

Marie, agent immobilier à Bordeaux, témoigne : "Mes clients cherchent à louer. Il n'y a plus rien." L'offre se raréfie. Les loyers flambent mécaniquement.

Les étudiants galèrent. Les jeunes actifs aussi. Trouver un logement devient un parcours du combattant. Les files d'attente s'allongent devant les agences.

L'effet domino

Moins d'investissements, c'est moins de construction. Moins de construction, c'est moins d'emplois dans le BTP. Moins d'emplois, c'est moins de recettes fiscales pour l'État. Le cercle vicieux s'emballe. François Bayrou l'a compris. "Il n'y a pas d'aventure industrielle imaginable sans accès à l'investissement."

Le secteur immobilier crie au secours. Le nouveau statut fiscal devient une question de survie. Plus qu'un avantage, c'est une bouée de sauvetage. L'urgence est là. Chaque mois qui passe aggrave la crise. Les bailleurs privés attendent des signaux forts. Leur retour conditionne l'avenir du logement en France.

La rénovation améliore les performances énergétiques et attire de meilleurs locataires

La dimension politique et budgétaire : entre espoir et réalisme

Des finances publiques dans le rouge

L'État français traverse une crise budgétaire majeure. Le déficit explose. La dette grimpe. Chaque nouvelle dépense fait débat. Bercy scrute chaque ligne budgétaire. Les techniciens sortent leurs calculettes. Combien coûteront ces mesures fiscales ? Plusieurs milliards d'euros minimum.

L'amortissement du capital, c'est un manque à gagner énorme. Les 50% d'abattement micro-foncier aussi. L'État doit choisir ses priorités. Les oppositions politiques guettent. Elles dénoncent déjà les "cadeaux aux riches". Le débat parlementaire s'annonce houleux.

Le piège du vote de confiance

8 septembre 2025. François Bayrou face à l'Assemblée nationale. Son gouvernement joue sa survie politique.

Les députés peuvent renverser l'exécutif. Un vote défavorable, et tout s'effondre. Nouvelles élections, nouveau gouvernement, nouvelles priorités.

Les bailleurs retiennent leur souffle. Et si le nouveau statut fiscal disparaît avec Bayrou ? L'instabilité politique menace leurs espoirs.

L'opposition de gauche promet déjà d'annuler ces "privilèges fiscaux". Marine Le Pen temporise. L'incertitude règne.

2026 : l'échéance importante

La loi de finances 2026 se prépare dès maintenant. C'est là que tout se joue. Pas avant. Les arbitrages budgétaires commencent à l'automne 2025. Bercy vs Logement. Qui l'emportera ? Le réalisme comptable ou l'urgence immobilière ?

Même si Bayrou tient bon, rien n'est acquis. Le Parlement peut modifier, édulcorer, repousser. La démocratie a ses règles. Les professionnels de l'immobilier planifient déjà. Investir maintenant ou attendre 2026 ? Le timing devient stratégique.

La pression du terrain

Pendant ce temps, la crise s'aggrave. Chaque mois sans investisseurs, c'est moins de logements produits. La pénurie s'accentue. Les maires interpellent leurs députés. Leurs administrés ne trouvent plus de logements. La pression monte sur les élus.

François Bayrou le sait. Il joue sa crédibilité politique. Promettre sans tenir, c'est perdre la confiance du secteur. L'équation est simple.

Pas de nouveau statut fiscal = pas d'investisseurs = pas de logements = crise sociale. Le gouvernement navigue à vue. Entre contraintes budgétaires et urgence immobilière, l'art du compromis devient vital.

Le statut du bailleur privé : un levier pour un investissement immobilier rentable

Être bailleur privé, c'est avoir des cartes en main. Vous pouvez optimiser vos revenus locatifs tout en respectant la loi. L'astuce ? Bien choisir votre régime fiscal.

Micro-foncier ou régime réel ? Chacun a ses atouts. Le micro-foncier simplifie vos déclarations. Le régime réel vous permet de déduire vos charges réelles. À vous de voir ce qui convient mieux. Les niches fiscales existent. Le déficit foncier réduit vos impôts. La rénovation énergétique aussi. Le statut LMNP peut considérablement faire chuter votre facture fiscale. Ces outils sont là pour vous aider.

La gestion demande du temps. Vous devez encaisser les loyers. Entretenir le logement. Respecter les normes. Mais c'est le prix d'un investissement qui marche. Pensez long terme. Rénovez pour améliorer les performances énergétiques. Cela attire de meilleurs locataires. Et augmente la valeur de votre bien.

Quand ça se complique, adaptez-vous. Réévaluez vos loyers. Regardez les zones à forte demande. Testez la location meublée ou la colocation. Les solutions existent. Le nouveau statut du bailleur privé n'est pas juste un titre. C'est un outil pour créer des revenus passifs. Pour bâtir votre patrimoine. Maîtrisez les règles, et l'immobilier travaillera pour vous.

Témoignages de bailleurs privés

Sophie, 45 ans, propriétaire à Nantes "J'ai deux appartements en location depuis 2018. Avec la fin du Pinel, j'avoue que j'ai paniqué. Mes conseillers me disaient d'attendre. L'annonce de Bayrou me redonne espoir. Si l'amortissement passe à 5%, ça change vraiment la donne pour mes futurs investissements."

Marc, 52 ans, bailleur en région parisienne "Le déficit foncier plafonné à 10 700€, c'était ridicule ! J'ai refait une salle de bain l'an dernier : 15 000€. Je n'ai pu déduire qu'une partie. Passer à 40 000€, c'est du concret. Mes gros travaux de rénovation énergétique prévus en 2026 deviennent enfin intéressants fiscalement."

Émilie, 38 ans, investisseuse débutante à Lyon "Je suis en micro-foncier avec mes 18 000€ de loyers annuels. Actuellement, je dépasse le plafond de 15 000€, donc c'est compliqué. Si ça passe à 30 000€ avec 50% d'abattement, je pourrai enfin respirer. Et peut-être investir dans un deuxième bien."

Philippe, 61 ans, propriétaire de 4 logements "L'IFI me coûte une fortune chaque année. Mes biens locatifs représentent 80% de mon patrimoine. Si l'exonération passe, j'économise 8 000€ par an. De quoi financer mes prochains travaux de rénovation thermique."

Sandrine, 49 ans, bailleuse dans le Var "Depuis que j'ai arrêté d'investir fin 2024, je regarde ailleurs. Cryptomonnaies, SCPI... Mais l'immobilier reste ma passion. Ces nouvelles mesures me feraient revenir. L'exonération après 20 ans, c'est exactement ce qu'il faut pour la retraite."

Thomas, 42 ans, ancien investisseur Pinel "J'ai acheté trois appartements avec le Pinel entre 2019 et 2023. Maintenant, impossible de continuer. Je paie trop d'impôts sur mes autres revenus fonciers. Le nouveau statut me réconcilierait avec l'investissement locatif. Mais j'attends de voir les textes définitifs."

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